2, 3 4 & 5 mai

07/05/2013 19:00

 

2 mai.

Réveil vers 7h00. La nuit a été plutôt bonne. Pas trop de voiture mais beaucoup d'oiseaux. Ils ont braillé toute la nuit.

Nous partons vers Nice. Il fait super beau et déjà bien chaud. On s'arrête sur une plage vers Nice pour prendre le petit Déj'. Sur le trottoir les Niçois font leur jogging. Hier nous avons sauvé une grippée, aujourd'hui nous avons failli tuer un demi-grippé. Il a trébuché dans nos guibolles et v'la l'anglais par terre. Oups « excuses me ! ». Bon il se relève, se touche le coude et repart... Ouf solide l'anglais. Même pas eu le temps de prendre une photo pour le blog.

 

Nous repartons ensuite toujours en longeant la côte. Nous sommes dans une partie (Nice-Cannes-Monaco) très « huppée», très touristique où les voyageurs et routards que nous sommes ne sont pas forcément les bienvenus. Pas ou très peu de parking camping cariste, pas de point d'eau, pas de possibilité de vidanger. Bref, on grimpe et finalement on se retrouve sur un parking en haut de la corniche avec vue magnifique sur le Cap Fera ???, Villefranche sur Mer et sa baie des milliardaires. Mise à part cette ambiance « très branchée » et bétonnée, les embouteillages, les palaces, les yachts, les scooters, et le monde, il faut avouer que la côte est belle. La route, faite de corniches, de plages, de cols et de falaises entre Fréjus et Menton vaut le déplacement.

Nous profitons de notre halte sur ce parking pour faire un peu de lessive, un peu d'école, et pour remplir nos réservoirs d'eau à la fontaine du village. On croise des gens du coin notamment un ancien lorrain expatrié depuis la fin des années 50 qui a de la famille à Montois la Montagne, Woippy et Thionville et d'autres personnes complètement niçoises cette fois. Mais gros problème, notre WC est bouché. Il faut qu'on trouve un endroit pour le vidanger car il commence à fuiter et surtout à mettre une jolie odeur à l'intérieur de Maurice. Pas de WC à la ronde, pas de possibilité de vidanger. La directrice de l'école située juste à côté du parking ne souhaite pas prendre la responsabilité de nous laisser vidanger dans les toilettes situés dans la cour à 10 mètres de l'endroit où nous sommes (Pfff)... Que fait-on ?. On repère sur nos guides un aire de repos pour camping car à Menton. C'est parti. On arrive sur place : Fermé cette année pour travaux. Fais chier. Que fait-on ? Il faut vraiment qu'on arrive a vidanger ce satané WC. On emballe le réservoir du WC dans un grand sac et à la guerre comme à la guerre nous voilà partis vers le Mc Do de Menton avec notre WC sous les bras et aussi pour se connecter à Internet. On vidange dans les toilettes du Mc Do de Menton et on se mange une bonne portion de frites. On a honte de rien nous les Lorrains. Nous décidons ensuite de passer la nuit en Italie car ici pas moyen de trouver une toute petite place pour Maurice.

On prévient la famille, le blog, facebook etc etc qu'on quitte la France et qu'on va passer la nuit en Italie. Mais à deux kilomètres de la frontière, Vincent a une illumination « J'ai oublié de changer la bouteille de gaz » (qu'on ne trouve pas en Italie!!!). Bon ! que fait-on ?. Marche arrière. Il est 20h tout est fermé. On repère un Intermarché avec notre bouteille de gaz. On se gare pas très loin sur un parking entre le Point P et la caserne des pompiers de Menton. Le rêve. Pas grave demain on sera en Italie.

Bye bye.

 

3 mai

Réveil vers 7h. La nuit n'a pas été très bonne. Entre le groupe électrogène, les camions et les salariés des entreprises qui sont venus se garer à côté de nous dès 6 heures...

On part vers 8h direction l'intermarché pour changer notre bouteille de gaz. On déjeune au bord de mer à Menton puis direction ensuite l'Italie. Cette fois c'est pour de bon. On arrive à la frontière vers 10h30. Sandra est toute folle... CD de musique italienne... on est mal barré pendant un mois !!!. On prend la nationale qui longe la côte et on s'arrête pour casser la croûte sur un parking, puis direction la plage. Il ne fait pas super chaud, mais ça passe. Première petite baignade pour Vincent et premier vrai château de sable pour Victor. Sandra est en gilet !.

On reprend la route vers 16h toujours en empruntant la nationale qui longe la côte mais qui traverse tous les bleds. Vers 17h30 raz la sac, on prend l’autoroute une petite demie heure et tout à fait par hasard pas très loin de Gênes à la sortie de l'autoroute on tombe sur une aire de camping-car gratis (Celle). On est voisin avec des Vosgiens qui nous offrent l'apéro (saucissons et vin d’Alsace). Cool.

Vincent se lave les cheveux au tuyau d'arrosage. Repas, lessive, dessin, piano et au lit.

 

 

4 mai

Notre première nuit en Italie a été bonne. Un peu penchée mais ça été.

Levé tranquille, on se prépare une bonne choucroute pour midi. Il fait super beau.

Victor et Vincent vont faire un tour au parcours de santé situé juste à côté. Nous avons la visite des policiers italiens pour nous demander de ne pas rester trop longtemps ou de nous déplacer de quelques mètres. Si ! Des vrais cow-boys..mais sympas.

On reprend l'autoroute (ça fait bizarre de rouler à 90km/heure). On passe Gêne et on arrive au « Cinque Terre » : une curiosité touristique classée UNESCO. On a un peu de mal à s'orienter. Finalement après un petit zest d’énervement (surtout de Vincent qui ne sait pas où aller et qui râle auprès de Victor toujours bouche pendante...) on s'arrête sur un parking et nous descendons à l'un des 5 villages classés UNESCO. Heureusement que c'est joli. Un village perché en bas d'une colline les pieds dans l'eau. Petite balade dans les rues et au bord de mer. Il fait toujours aussi beau. Un petit 24°. Nous reprenons la route direction Pise et nous nous arrêtons sur un parking à Castelnuovo Magra. Repas, dessin et au lit.

 

5 mai

Départ vers 9h de notre campement de base. C'est nuageux et quelques gouttes commencent à tomber. 9H10... le déluge. On se dirige vers Pise et sa tour penchée. Pour la première fois depuis le départ la route me gonfle. Il pleut, c'est plutôt moche, une course à pied nous fait tourner la boule pendant 1h. Bref matinée pourrie. Ça arrive, mais j'en ai marre !.

On arrive à Pise vers 11h30. Il ne pleut plus mais il ne fait pas beau. Première impression de la ville... on est ou là ?... euh... à Hagondange dixit Victor !. Franchement pas terrible. On se gare, on paie, et un gars avec un super survêt' bleu (ça marque!) vient nous voir pour nous demander de déguerpir because match de foot. Si non c'est la fourrière ! Bon Si... on se gare un petit peu plus loin et nous allons voir cette fameuse tour penchée qui fait parler d'elle dans le monde entier. Et du monde il y en a... des japonais, italiens, français, etc etc... et des vendeurs ambulants en veux tu en voilà. Les alentours de la place ne sont pas terribles : routes cabossées, bâtiments en piteux états, poubelles qui regorgent etc...

Nous arrivons sur la place où se trouve la tour. C'est vrai qu'elle est belle et qu'elle penche mais elle n'est pas si grande que ça. Nous prenons comme tout le monde la redoutable photo souvenir et nous allons voir les parages de la ville. Bof bof... rien d'extraordinaire. Heureusement qu'il y a un certain temps, le mec qui a conçu la tour était bourré et qu'il s'est planté dans les plans, car si la tour ne penchait pas, il n'y aurait pas grand chose à voir à Pise. Oui oui, je vous entends me dire « il est de mauvaise humeur et donc de mauvaise foi » C'est un peu vrai, mais je reste sur ma faim. Pise ne m'a pas emballé. Avec du soleil, un peu plus de temps et une bonne humeur cela aurait été peut être différent. Bref on poursuite notre route vers Vinci (le village natale du bon vieux Léonard de VINCI). Sur la nationale, on entend un bruit bizarre côté droit de Maurice. Je m'arrête une fois, je resserre les fixations du porte vélo... rebelote le bruit repart de plus belle. Je m'arrête une seconde fois, je resserre les fixation de l'échelle... re-re belote. Je m'arrête une troisième fois. C'est la bonne, notre deuxième garde-boue (cf compte rendu du camping dans les Marais Poitevins) n'a pas survécu. Il ne tenait plus qu'à un fil. Ouf, je pensais que c'était plus grave, genre une suspension, un cardan ou un bon truc comme ça.

On poursuit notre route et nous arrivons à Vinci. Nous allons visiter la maison natale de Léonard perchée en haut de la colline au milieu des Oliviers. Nous allons ensuite visiter, à la demande pressante de Victor, le célèbre Musée de Léonard de Vinci. Souvenir pour Vincent qui y était venu il y a quelques années pour le boulot. Dans une des salles nous découvrons une maquette du dispositif anti frottement de la cloche Mutte de la cathédrale de Metz. Cette maquette a été réalisée (entre autre) par Jean-Louis Pironio du service Com' de la Ville de Rombas (La classe Jean-Louis !). En levant la tête je découvre des images de la cathédrale de Metz. Après un petit temps d'hésitation, je remarque qu'il s'agit de mes images réalisées pour l'exposition sur De Vinci à Rombas. (Laure tu te souviens c'est lorsqu'on était monté sur le toit du partner pour avoir une meilleure vue de la cathédrale du côté du Ban Saint Martin ?). Ah tiens c'est cool... des images de RTV dans l'un des plus célèbres musée de L. D. Vinci et en plus dans sa ville natale. Cool non ?. Pas de photo ni de vidéo (interdit) mais juste un petit cliché de l'écriteau à l'entrée du musée indiquant « JL Pironio » et « Rombas Télévision ». C'est toujours bon à prendre.

Le musée est cool. Victor s'est éclaté à comprendre les dispositifs des machines. Il manque juste des explications en français et une certaine frustration de ne pas pouvoir toucher ou manipuler les machines et dispositifs « léonardien ». L'exposition rombasienne était tout de même plus interactive et attractive...

Nous repartons vers Florence où nous décidons de passer une ou deux nuits en vrai camping. Ça, c'est ce qui était prévu car il est déjà 18h. Nous apercevons par hasard une aire de camping- car juste à la sortie de Vinci. Nous y passerons finalement la soirée et donc la nuit. Petite soirée tranquille. Repas, balade et vélo pour Victor. Ce parking est aussi le point de repère de tous les jeunes italiens et italiennes du coin. Scooter, voiture qui grincent... voix italiennes... finalement tout se calme vers 21h00. Bonne nuit.